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ORANO

Secteur d'activité : Energie / Pétrole

Dans un contexte d’accroissement des besoins en électricité au niveau mondial (x 2,6 d’ici 2050 par rapport au niveau de 2022 selon le World Energy Outlook de 2023) et de nécessité de lutte contre le dérèglement climatique pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il est indispensable de développer toutes les sources d’énergies bas carbone dont l’énergie nucléaire. En effet, pour atteindre les objectifs fixés par la COP 21 tout en permettant à chacun de disposer d’une électricité en continu et compétitive, le nucléaire reste indispensable. Il constitue l’un des deux piliers, avec les énergies renouvelables, d’un mix énergétique répondant aux défis actuels et futurs. La COP 28 a ainsi appelé à accélérer le développement du nucléaire, tout en respectant une neutralité technologique dans les solutions bas carbone.

Orano y contribue en valorisant les matières nucléaires qui permettent une production d’électricité bas carbone. Le groupe et ses 17 500 collaborateurs proposent des produits, technologies et services à forte valeur ajoutée sur l’ensemble du cycle du combustible nucléaire qui couvre les activités minières, de chimie et d’enrichissement de l’uranium, du recyclage des combustibles usés, de logistique ainsi que de démantèlement et d’ingénierie.

Au-delà du rôle que le nucléaire peut jouer dans la transition énergétique vers une électricité bas carbone, Orano est engagé depuis 2004 dans un programme de réduction de ses propres émissions afin de contribuer à l’enjeu global de la neutralité carbone. Ce programme comprend également des objectifs ambitieux de réduction de la consommation d’énergie et d’eau, et de production de déchets conventionnels sous-produits. Les résultats entre 2004 et 2019 parlent d’eux-mêmes concernant la réduction de gaz à effet de serre, par la mise en œuvre de technologies bas carbone :

  • Usine de Malvési (Aude) dédiée à la conversion de l’uranium : une baisse de plus de 90 % de ses rejets de gaz à effet de serre liée au renouvellement de son outil industriel de conversion, le plus moderne au monde, disposant de nouveaux ateliers de production avec une empreinte environnementale réduite ;
  • Usines du Tricastin (Drôme et Vaucluse) dédiées à la conversion et à l’enrichissement de l’uranium : au-delà de la baisse de sa consommation d’électricité de 98 % du fait de la nouvelle technologie d’enrichissement de l’usine Georges Besse II, réduction de 85 % des émissions de gaz à effet de serre grâce notamment à la modification des installations de production de fluor et la mise en service de la nouvelle usine de conversion Philippe Coste. Au total entre 2004 et 2018, la consommation d’énergie du site a été réduite de 96 % ;
  • Usine de la Hague dédiée au recyclage des combustibles usés : une baisse de 42 % des émissions de CO2 grâce notamment à l’utilisation privilégiée de l’électricité par rapport au fuel lourd et fuel domestique dans l’élaboration de vapeur pour les besoins du site. L’usage de fioul lourd a été arrêté définitivement en octobre 2020 ;
  • Développement de la méthode minière d’In Situ Recovery (ISR) dès que possible à la place des méthodes minières traditionnelles (mines à ciel ouvert, mines souterraines), qui permet une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre.

La stratégie climat d’Orano a permis de réduire globalement nos émissions de GES de 57% entre 2004 et 2019. Sur la même période, la réduction des consommations d’énergie et d’eau, de 91% et 94% respectivement, est également une source de fierté pour nos collaborateurs.

Le groupe a restructuré fin 2020 son projet d’entreprise autour d’une raison d’être « Développer les savoir-faire de transformation et de maîtrise des matières nucléaires pour le climat, pour la santé et pour un monde économe en ressources, aujourd’hui et demain » et de 5 piliers dont un est consacré au climat et à l’engagement de « contribuer à la neutralité carbone » par ses actions, ses produits et ses services. Orano s’est ainsi engagé à réduire de manière supplémentaire de 25% ses émissions directes et indirectes liées à l’énergie entre 2019 et 2025, en ligne avec une trajectoire +1,5°C. Ce résultat est déjà sécurisé par les actions de performance énergétique menées par le groupe et placent les émissions du groupe à 0,34 MtCO2e en 2023.   

Orano évalue depuis 2019 ses émissions liées à sa chaîne de valeur, appelées Scope 3. Celles-ci représentent près de 80% des émissions totales du groupe (environ 2 MtCO2e). Principalement localisées au niveau de nos achats de biens et de services, le groupe a engagé des actions auprès de ses fournisseurs les plus émissifs afin de mieux cerner les sources des émissions et les accompagner dans la décarbonation de leurs activités.

Par ses activités, Orano s'engage pour relever le défi énergétique à participer à l’accroissement de la part d’électricité nucléaire dans le monde en fournissant à ses clients les services et produits sur l’ensemble du cycle du combustible pour produire une électricité bas carbone. A titre d’exemple, les émissions de CO2 pour la production d’électricité d’origine nucléaire sur l’ensemble du cycle de production au niveau mondial sont de 12 grammes de CO2/KWh contre 48 pour le solaire photovoltaïque, 490 pour le gaz et plus de 800 pour le charbon (sources GIEC). La récente analyse de cycle de vie réalisée par le groupe EDF montre que l’empreinte du kWh nucléaire en France est plus  proche de 4 grammes de CO2/kWh et que les activités du cycle représentent moins de 2,6 grammes de CO2/kWh.

Orano entend accroître sa contribution en mobilisant son savoir-faire de transformation et de maîtrise des matières nucléaires en développant de nouvelles activités de valorisation, comme celle des batteries de véhicules électriques, nécessaires à la transition bas carbone de la mobilité. Le groupe confirme ainsi sa volonté d’être un acteur durable de l’économie circulaire. Il contribue également à cette dynamique à travers ses investissements.

Orano est devenu fin 2022 actionnaire de l’association Team for the Planet et a lancé début 2024 un fonds d’investissement (Orano Venture Fund) de 50 Meuros afin d’investir dans des starts up autour de la décarbonation et de la circularité. En parallèle, près de 800 managers du groupe ont été formés à la Fresque du Climat et le groupe développe notamment des formations en matière d’écoconception et de transition écologique.

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