Entreprise & Progrès

Ce qu’Antoine Riboud défendait en parlant du double projet de l’entreprise : un projet économique tourné vers l’efficacité et un projet humain qui permet aux femmes et aux hommes de grandir et de s’élever par le travail.

Pour donner les moyens au double projet d’exister, Antoine Riboud créait avec François Dalle, le président de L’Oréal, notre think tank Entreprise & Progrès.

25 octobre 2022, tous les soubresauts du monde et de la France interpellent les dirigeants activistes du Bien Commun que nous sommes. Crise sur les salaires, inflation, défi environnemental, grande démission, autant de questions qui, quatre ans après la crise des Gilets Jaunes, viennent rappeler que la révolution de l’entreprise initiée par Antoine Riboud n’est pas achevée. Elle est même, plus que jamais, le poumon de l’actualité économique du XXIe siècle.

Il nous appartient de la parachever et de fusionner les deux projets pour que nos entreprises deviennent progressistes, intégralement progressistes au niveau humain, économique et environnemental.

Pour parachever cette révolution, en ce 25 octobre 2022, les activistes du Bien commun s’engagent, à travers le « Manifeste du 25 octobre», à mettre définitivement l’Humain au cœur de l’entreprise.

• Mettre définitivement l’Humain au cœur de l’entreprise, c’est ouvrir une grande négociation sociale.
  Activistes du Bien Commun, nous n’avons pas peur du partage de la valeur. Nous pensons que la question salariale a été, depuis trop longtemps, laissée de côté ou traitée comme une question secondaire. Remettons la
  au centre et ouvrons tous les débats. Ceux des salaires et plus largement celui du revenu dans l’entreprise.
  Car mettre l’Humain au cœur de ces interrogations, c’est se questionner sur le partage de la valeur, sur l’actionnariat salarié, sur le
  salaire décent, sur la valorisation des organisations, ou encore sur l’intéressement et la participation.
• Mettre définitivement l’Humain au cœur de l’entreprise, c’est penser la question de la place de la personne au travail.
  Activistes du Bien Commun, nous œuvrons pour le développement personnel et professionnel des individus en entreprise. Nous pensons que le contrat de travail ne permet plus de prendre en compte les nouvelles aspirations des individus.
  Nous proposerons l’élaboration, avec les parties prenantes, d’une Charte de la Personne au Travail qui prenne en compte l’entièreté
  des personnes(santé, bien-être, âge, etc.).
• Mettre définitivement l’Humain au cœur de l’entreprise, c’est passer de la fracture sociale à la réconciliation sociale.
  Activistes du Bien Commun, nous croyons aux vertus de l’ouverture et du dialogue. Nous pensons qu’il faut sortir des postures caricaturales entre les dirigeants, les collaborateurs et les syndicats. Nous voulons œuvrer à une réconciliation sociale pour réinventer nos collectifs d’entreprises. Pour faire face aux défis du monde, c’est uniquement dans la collaboration que nous parviendrons à faire émerger les nouvelles inventions et de nouvelles formes de travail.
• Mettre définitivement l’Humain au cœur de l’entreprise, c’est penser un nouvel équilibre des parties prenantes.
  Activistes du Bien Commun, nous croyons en une vraie altérité. Nous pensons qu’il faut passer de la hiérarchie des parties prenantes à un équilibre des parties prenantes. Depuis quelques années, il est question de hiérarchie des parties prenantes. L’actionnaire, le client, le collaborateur, etc. Et si nous passions de la hiérarchie à l’équilibre ? Et si nous considérions qu’au-delà des parties prenantes traditionnelles, il fallait désormais y adjoindre la Nature ?

Dans cette nouvelle conception des parties prenantes, le dialogue sera au centre.25 octobre 2022, activistes du Bien Commun,
nous sommes prêts à mettre l’Humain définitivement au cœur de nos projets d’entreprises,
nous sommes prêts à diriger des entreprises intégralement progressistes,
nous sommes prêts à être les amplificateurs humanistes de toutes les transitions que le monde nous invite à opérer.