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ARCELORMITTAL France

Secteur d'activité : Métallurgie
Nombre de collaborateurs en France : 15 500
Nombre de collaborateurs dans le monde : 198 517

ArcelorMittal est le leader mondial de la sidérurgie et des mines.

Avec 209 000 employés dans 60 pays, ArcelorMittal est le leader sur les principaux marchés mondiaux de l'acier : automobile, construction, électroménager et emballage, avec une R&D et une technologie de pointe, ainsi qu'un approvisionnement interne important de matières premières et des réseaux de distribution performants.

La production mondiale d'acier continuera à s'appuyer sur des sources primaires jusqu'en 2100

 

•L'industrialisation mondiale a été alimentée par des combustibles fossiles. Dans la sidérurgie, cela implique d'utiliser des produits à base de charbon pour réduire le minerai de fer dans les hauts-fourneaux.
Cependant, compte tenu des volumes d'acier produits dans le monde, la sidérurgie émet plus de trois milliards de tonnes de CO2 par an.

• L'acier est répandu car il combine des propriétés qui le rendent idéal pour la construction de la plupart des infrastructures dont nous avons besoin. Ainsi, la demande mondiale d'acier devrait passer de 1,7 milliard de tonnes en 2018 à plus de 2,6 milliards de tonnes d'ici 2050.

• La disponibilité de ferraille ne sera pas à la hauteur de la demande d'acier avant plusieurs décennies, le monde continuera donc de dépendre de la production d'acier primaire jusqu'à la fin du siècle.

• La décarbonisation du secteur de l'acier nécessite donc de trouver un agent réducteur alternatif à l'utilisation du carbone dans le processus de fabrication de l'acier primaire. Notre ambition est de réduire de manière significative notre empreinte carbone d'ici 2050.

• Nous avons conscience de notre responsabilité quant à l'élaboration d'une feuille de route pour réduire nos émissions de carbone, même si le défi est important. Dans l'esprit de l'accord de Paris, notre ambition est de réduire considérablement notre empreinte environnementale et de viser la neutralité carbone en Europe d'ici 2050.

• À cette fin, nous menons des recherches approfondies et des programmes pilotes, tout en évaluant les possibilités de compensation. Nous élaborons une feuille de route stratégique basée sur les améliorations potentielles et nos technologies de rupture. En 2020, nous fixerons un objectif de réduction pour 2030.

La stratégie de réduction des émissions d'ArcelorMittal comprend quatre composantes : 

1. Efficacité énergétique sur nos sites sidérurgiques dans le monde entier pour nous aider à atteindre nos objectifs de réduction des émissions à moyen terme.

2. Utilisation accrue de la ferraille en fonction de sa disponibilité dans les régions où nous opérons.

3. Programme d'innovation de 250 millions d'euros dans la filière sidérurgique à faibles émissions visant à développer les technologies dans un avenir circulaire peu polluant.

4. Analyse des politiques et engagement à comprendre et à défendre celles qui faciliteront la transition vers un avenir à faibles émissions dans les différentes régions où nous sommes présents. La sidérurgie à faibles émissions sera réalisée par trois voies technologiques.
L'énergie décarbonée utilisée comme source d'énergie pour la fabrication du fer à base d'hydrogène et à plus long terme pour la fabrication du fer par électrolyse directe, tout en contribuant à d'autres technologies à faibles émissions.


Ex. : projet pilote de 65 millions d'euros à Hambourg (Allemagne) pour tester la fabrication d'acier à partir d'H2.b. Sources d'énergie carbonées circulaires, y compris les déchets biologiques, les déchets plastiques et les résidus agricoles et forestiers.

Ex. : projet Torero de 40 millions d'euros à Gand (Belgique) visant à convertir annuellement 120 000 tonnes de déchets de bois en bio-charbon, conjointement à une installation de démonstration de 120 millions d'euros, Carbalyst®, a Gand pour capturer les gaz résiduels du haut-fourneau et les convertir biologiquement en bio-éthanol.c.
Combustibles fossiles avec captage et stockage du carbone permettant d'utiliser les procédés de fabrication de l'acier existants tout en les transformant en un circuit à faibles émissions.

 

Cela nécessiterait des politiques nationales et régionales pour créer le réseau d'infrastructures nécessaire pour le transport et le stockage du CO2. Ex. : projet IGAR à Dunkerque (France) visant à capter les rejets de CO2 du haut fourneau et à les convertir en un gaz synthétique à réinjecter dans le haut fourneau à la place du charbon fossile; autre projet pilote industriel de 20 millions d'euros à Dunkerque visant à capter le CO2 en utilisant uniquement de la chaleur résiduelle à basse température.

Le développement de ces nouveaux procédés technologiques de l'acier variera selon les régions et nécessitera des politiques de soutien pour permettre la transition vers des systèmes à faibles émissions.

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